Guadeloupe
Novembre - Décembre 2009
Semaine 4
Visite de la région de Basse Terre. La ville en elle-même n'offre pas beaucoup d'intérêt. Le marché était peu fréquenté ce jour. En route nous pouvons observer des pélicans.
Les ananas "bouteille"
Autour de Basse-Terre la canne à sucre est très présente
Nous visitons également le musée de la banane. C'est instructif et intéressant. C'est également l'occasion d'admirer de belles fleurs comme partout en Guadeloupe.
Les bananiers dominent les Saintes. Quelle vue !
Une variété de bananes appelée "la main de Dieu"
Un seul régime de bananes par plante, une seule récolte par an, une seule année de vie du bananier
Le tronc du bananier ressemble à un poireau
Les régimes sont expédiés verts et muriront une fois arrivés à destination (8 jours de bateau)
Ascension de la Soufrière
:
Il faut trouver le bon créneau (le volcan est dans les nuages 350 jours
par an
!), partir tôt le matin, prendre de bonnes chaussures et partir à
l'assaut de
ce volcan. Plus de 500 m de dénivelée, mais une montée plutôt facile,
d'une
durée de 1h45. On traverse tout d'abord une magnifique forêt tropicale
avant
de se retrouver au pied de la Soufrière dans un paysage beaucoup moins
luxuriant mais toujours très vert. Le volcan est recouvert de fougères
et
autres plantes basses. La
dernière partie permet de découvrir des failles profondes, de sentir
une odeur
de soufre plus ou moins importante, d'être enveloppés par le vent et
les
nuages. On rejoint le sommet par une dernière montée raide mais courte.
Là,
l'atmosphère est étrange, le vent aimerait bien nous plaquer au sol, on
ne
voit pas bien loin mais malgrè ces conditions difficiles, il faut
impérativement faire le tour du volcan (1/4 d'heure) en suivant un
balisage
extrèmement bien fait. Et même si comme nous vous ne voyez pas grand
chose,
vous entendrez le volcan et le sentirez vivre ! Un moment magique.
Autre sujet
d'étonnement, la végétation toujours aussi présente, même au sommet.
La redescente nous gâte, les nuagent se dissipant peu à peu (mais pas
sur le
sommet). Nous découvrons de magnifiques vues vers Basse-Terre et les
montagnes
environnantes dont nous ne soupçonions même pas la présence lors de
l'ascension. Cerise sur le gateau, une source d'eau chaude nous attend
au point
de départ de la randonnée et le bain après la marche sera le bienvenu.
L'arrivée au sommet (non, non, nous n'avons pas eu de pluie, mais marcher dans les nuages produit une humidité certaine et dans ces conditions impossible de garder ses lunettes, ce qui rend l'atmosphère encore plus irréelle !)
Le sommet
Le fond du cratère
Un autre plaisir de la Guadeloupe : les langoustes au barbecue ! De belles pièces achetées sur le port de Pointe à Pitre à un pêcheur très sympathique. Bien sûr elles étaient vivantes et il a fallu les couper en deux avant de les mettre sur le grill. Deux volontaires expérimentés ont réussi cette lourde tache avec brio. Un vrai régal !!
Paysages autour de Sainte Rose avec une vue magnifique sur le Grand Cul de sac marin mais aussi ses belles résidences.
Nous passerons notre dernier
week-end sur
l'île des Saintes, plus particulièrement sur Terre de Haut. Nous avons
choisi
la traversée depuis Trois Rivières qui est la plus courte (15 minutes
avec la
compagnie Deher). Grand bien nous a pris car la mer était démontée
(comme
souvent paraît-il) et nous sommes arrivés à bon port complètement
trempés
(pour les courageux restés dehors) ou malades (pour ceux restés à
l'intérieur). Les guides s'accordaient à dire que ça secouait, mais
c'est
bien vrai !
Après nous être remis de nos émotions et autres, nous sommes partis
explorer
l'île en scooteur. La baie est absoluement magnifique (les Saintois
disent
qu'elle est aussi belle que celle de Rio). Il faut la découvrir du fort
Napoléon. L'île est petite mais c'est un écrin. La végétation est plus
sèche qu'en Basse-Terre mais l'atmosphère beaucoup plus tranquille. Le
port est
charmant, les ruelles agréables à parcourir et tout porte à la
nonchalance.
Plusieurs plages méritent le détour. Notre préférence est allée à celle
du
pain de sucre. L'eau est d'une limpidité extraordinaire. La population
est
très hospitalière. Bref il fait très bon vivre ici. Un conseil, si vous
le
pouvez, restez ici plusieurs jours.
L'îlet à Cabrit (en fond Basse-Terre)
Le pain de sucre et à droite l'île de terre-de-Bas
La plage du Pain de sucre
Le bourg
Même les pélicans aiment les Saintes
La maison du mèdecin
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