Toussaint 2005 - Carnet de route
Italie
Balade à Rome et en Toscane
*Le métro romain est très dégradé (tags omniprésents) et pas toujours sûr (attention aux pickpockets qui ont essayé de nous empêcher de sortir afin de faire nos poches, sans succès heureusement). Pas de panique, mais soyez vigilants. Sinon c'est très pratique (1 € les 75 minutes, Métro + bus, pas l'inverse !)
Jours 5 et 6 : Visite de Rome que nous connaissions déjà pour l'avoir déjà visitée une fois en août. Cette année nous y avons retrouvé beaucoup (trop) de monde, des bâtiments pas toujours bien entretenus, des rues parfois sales, mais toujours un charme fou. Vous ne verrez donc pas de photos classiques mais plutôt quelques "impressions" de Rome qui font que l'on aime bien y revenir. Rome était très vivante (contrairement à notre dernier passage où les romains avaient brillé par leur absence), de nombreux manifestants arpentaient les avenues, la police était omniprésente, un hélicoptère a passé la journée à nous survoler (plutôt les manifestants). Les romains sont très élégants. On croise beaucoup d'hommes en tenue pingouin et de femmes très bien habillées. Je ne parlerai pas de toutes ces belles voitures (y compris certaines de la police) qui sillonnent la ville au milieu de "millions" de scooters. Une vraie fourmilière où se côtoient toutes sortes de gens et de styles.
Jour 7 : 130 km
Rome - Orvieto. Etape en route à Sutri près d'un théâtre antique
entièrement taillé dans la roche !
Orvieto est une sympathique petite ville, perchée sur un promontoire.
Elle a des airs de Toscane. Son Duomo présente une façade rénovée assez
spectaculaire alors que le corps du bâtiment, rayé de noir et de blanc
ne nous emballe pas. Il a l'air de faire bon vivre dans cette ville,
comme en témoignent les "petits vieux". On y trouve également toutes
sortes de spécialités culinaires à base de sanglier et du bon vin.
Nuit à Morrano (une dizaine de km d'Orvieto) car le parking d'Orvieto est très mal situé (entre deux voies ferrées et l'autoroute ! Ne manque que l'aéroport !)
Jour 8 : Orvieto - Sienne
Malgré un brouillard tenace, la route qui serpente dans les collines
verdoyantes, couvertes d'oliviers et de cyprès ou au contraire laissant
apparaître d'immenses étendues labourées aux couleurs ocres, nous
enchante. La brume rend les villages haut perchés encore plus beaux car
ils émergent de cette mer de nuages et leurs tours pointent vers un
ciel bleu magnifique. Arrivés à Sienne, c'est l'émerveillement
habituel. On ne se lassera jamais de cette ville et encore moins de la
place du Campo.
Nuit à 13 km de Sienne à Monterigionne sur le parking (gratuit) au pied du village (aucun service mais superbement placé).
Jour 9 : San Giminiano - Radda
in Chianti (60 km)
Encore un haut lieu de la Toscane où nous retournons très volontiers.
Les paysages toscans sont superbes à l'automne, certainement la plus
belle saison. Les vignes s'enflamment, la lumière basse du soleil offre
des ombres portées et des couleurs du plus bel effet. San Giminiano est
unique, Radda très attachante.
Nuit à Radda in Chianti sur le parking camping-car. Très calme. Vidange et plein d'eau possibles. Gratuit. très calme et très bien placé.
Jour 10 : Route du Chianti -
Florence (60 km)
Premier arrêt à Castellina di Chianti pour approvisionner notre cave en
Chianti Classico, puis balade par des toute petites routes à travers
cette magnifique campagne florentine. En cours de route nous achetons
de l'huile d'olive chez un producteur qui nous fait goûter sa
production et nous parle de la France. Un bon moment de convivialité.
Nous traversons plusieurs petits villages tous plus beaux les uns que
les autres. Nous passons la soirée à Florence, toujours aussi belle
malgré la foule énorme (c'est peu de le dire !) qui envahit ses rues en
ce dimanche après-midi. Nous sommes un peu déçus par les éclairages des
bâtiments historiques qui mériteraient beaucoup mieux !
Nuit dans le parking de Pogetto rue Michele Mercato (10 euros les 24 heures, services compris).
Jours 11 et 12 : retour en
France en passant par les "Cinque terre" et le col de Larche.
L'accès aux Cinque Terre (côte au nord de la Spezia) se fait par des
routes vertigineuses. Des hameaux colorés constellent les montagnes
abruptes recouvertes d'oliviers. Malgré le mauvais temps, nous ne
regrettons pas d'avoir fait ce petit détour. Stationner à Levante ou
Bonassola relève de l'exploit mais nous avons quand même trouvé une
petite place à Bonassola pour caser nos 2 camping-cars. Cette côte
mérite d'y passer quelques jours. Nous y reviendrons.
Le retour en France se fait par le col de Larche qui nous offre ses belles couleurs d'automne.